Deux soirées dans le cadre du Festival AVEC LE TEMPS. Belles découvertes en vue...
MAUD OCTALLINN
Quand Maud Octallinn entre en scène, c’est du spectacle survivant : des mots crus et doux, un piano sage et fou, des mélodies graciles mais pas faciles… Piano solo ou accompagnée de comparses percuteux, givrés ou cuivrés, elle conte son intimité avec une sincérité désarmante. Tantôt graves tantôt mutines, ses hymnes tragi-comiques et ses comptines auto-dérisoires bercent et secouent. S’il fallait situer le personnage : quelque part pas très loin de Bridget Jones, Brigitte Fontaine, Buster Keaton et autres (z)héros joyeusement désenchantés. Certains y voient du Barbara clown, d’autres du Regina Spektor punk, mais l’Octallinn est toujours là où l’on ne s’y attend pas !
MALIK DJOUDI
Un romantisme de dandy pas trop sûr de lui, qui convoque Christophe, Sébastien Tellier et William Sheller, une voix qui flotte dans les airs tout près de Connan Mockasin, une sourde intensité mélodique qui trouble à la manière de Blonde Redhead, une intimité dont James Blake a retrouvé le secret... Et des mots en français qu’il manie avec grâce et candeur, sur une trame électro pop toute aussi épurée.